Les clubs jumelés

 

Le Club de Gengenbach
Gengenbach est une ville de Bade-Wurtemberg (Allemagne), située dans l’arrondissement d’Ortenau, dans le district de Fribourg-en-Brisgau, d’environ 11 000 habitants.

Située au bord de la Kinzig, Gengenbach offre le charme d’une cité ancienne à l’architecture harmonieusement préservée . Le médiéval y côtoie avec bonheur le baroque, dont la petite cité se para après les destructions la guerre de Trente ans.

Très visitée par les touristes, Gengenbach est célèbre pour son Carnaval traditionnel souabe-alémanique, sa vieille ville historique (Altstadt) et son calendrier de l’Avent, le plus grand du monde : aux vingt-quatre fenêtres de l’Hôtel de ville (qui date du XVIIIe siècle) apparaissent une à une des images au cours des vingt-quatre premiers jours de décembre. Gengenbach abrite une section de l’Université des sciences appliquées
d’Offenbourg.

 

Une abbaye bénédictine y fut fondée par saint Pirmin en 725, dans la vallée de la Kinzig. Autour d’elle, s’installèrent des fermes et un marché seigneurial au cours du haut Moyen Âge. En 1360, Gengenbach, qui avait reçu en 1230 le droit urbain, devint Ville libre d’Empire, avec comme dépendances les villages de Reichenbach, Schwaibach, Ohlsbach et Bermersbach. L’église paroissiale était jusqu’à 1803 Saint-Martin en dehors des fortifications, fortifications dont il reste la tour des Suédois, la Porte haute, la Tour de la Kinzig et la Tour de Niggel (du XIVe au XVIe siècle). Gengenbach passé au protestantisme en 1525, revint de force au catholicisme en 1547-1548. Pendant la Guerre de Trente Ans, les troupes protestantes de Bernard de Saxe-Weimar pillèrent la ville qui fut presque complètement détruite par les troupes françaises de Louis XIV au cours de la Guerre de la Ligue d’Augsbourg ou de succession du Palatinat. En 1803, la ville fut annexée au grand-duché de Bade. En 1975, une réforme administrative l’a rattachée à l’Arrondissement d’Ortenau.

Le carnaval de Gengenbach

Le Club de Piacenza

Histoire

La ville est fondée en 218 avant J.-C. comme colonie militaire romaine, sous le nom de Placentia. Elle est aussitôt menacée par les Gaulois Boïens révoltés lors du passage d’Hannibal dans la plaine du Pô. C’est à proximité de la ville (le long des rives de la Trebbia) que ce dernier inflige une cuisante défaite aux Romains lors de la bataille de la Trébie. Un autre affrontement indécis opposa Carthaginois et Romains en 217 avant J.-C. (bataille de Plaisance).

À Plaisance en 456, Ricimer, commandant des forces armées romaines, renversa l’empereur Avitus. Il épargna Avitus et lui permit de devenir évêque de Plaisance.

En 1095, elle est le siège du concile de Plaisance, à l’origine de la première croisade.
Au Moyen Âge, Plaisance fait partie du Saint-Empire romain germanique et adhère à la Ligue lombarde.

Cédée à la Papauté à l’issue des guerres d’Italie, elle fut unie à Parme en 1545 au sein du duché de Parme et Plaisance, sous la domination de la famille Farnese, puis passa aux Bourbons en 1732.

En 1796, Bonaparte trompe le général autrichien Beaulieu et traverse le Pô à Plaisance le 7 mai, ce qui lui permet de s’emparer d’approvisionnements, de forcer Beaulieu à la retraite, et de remporter le 10 mai la bataille de Lodi.
Le 2 mai 1799, la ville tombe au pouvoir des troupes austro-russes. Le 6 mai 1800 la ville est prise par les troupes françaises du général Murat.

En 1802, la ville fut annexée à la République française ; en 1816, le congrès de Vienne installa l’ex-impératrice Marie-Louise d’Autriche à la tête du duché.

En 1848, Plaisance fut la première ville d’Italie à demander par plébiscite son annexion au royaume d’Italie naissant, et revendique encore aujourd’hui le titre de Primogenita (première née ou ainée).

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la ville fut lourdement frappée par les bombardements qui détruisirent le pont ferroviaire, la gare, l’hôpital et l’usine d’armement, tandis qu’en dehors de la ville, divers groupes de résistants prirent part aux combats contre l’armée allemande.

Ces dernières années, la ville connaît de grands chantiers urbanistiques, et se développe rapidement.

Les Lions

L’histoire du jumelage des deux club débute en 1988 avec un premier contact qui aboutit à un acte de jumelage en 1991. Récement est signé une charte entre les deux clubs, sous l’impulsion du comité de jumelage mené par son président, notre ami italien Michelle Morelli, membre du club des Lions d’Obernai.

Le 3 mai 2014 les deux clubs se réunissent et scellent leur amitié.

La délégation italienne , forte de 26 membres s’est déplacée à Obernai avec son président Andrea Musile. Le président en exercice du Club d’Obernai , Jacques Imbs et Andrea Musile ont fait la promesse de rencontres régulières agrémentées de la présence de notre deuxième club Lions jumelé de Gengenbach.